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Live Report : 2014-03 THE CROOK & THE DYLAN’S – Carte Blanche au Forum de Vauréal (95)

La sortie d’un album est toujours un moment fort pour un groupe de musiciens, surtout le premier.
The Crook & The Dylan’s, groupe de Cergy-Pontoise en Région Parisienne, présentait le sien fin mars dernier au Forum de Vauréal après une semaine de résidence pour s’y préparer.

The Crook, pour les intimes, commence a bénéficier d’un succès certain en Région Parisienne et a récemment été sélectionné par Oui FM pour son Bureau des Productions Indépendantes, c’est dire si le potentiel est là.
D’ailleurs son fidèle public ne s’y est pas trompé en venant nombreux dans un Forum plein à craquer.
Avec son folk & roll inspiré des Pogues, il a mis le feu à la salle en invitant les potes de la scène val d’oisienne : Tedji, Jules, Norfolk, The Drunken Lazy Bastards et Rémila, récemment élue par le public « Lauréate 2014, Région Ile-de-France » au concours Esprit Musique de la Caisse d’Epargne.

Du beau monde donc. Revue de détail !

La diffusion sur grand écran, en avant première, du nouveau clip du titre qui ouvre l’album et lui donne son nom « Home at Last » lance la soirée avant l’arrivée du groupe depuis le fond de la salle et une traversée du public en direction de la scène.

La scène, parlons-en ! une belle mise en place originale, la batterie décalée sur la droite, de belles lumières travaillées par l’ingé lumières du Forum et une « tête de crook » au mur du fond sur laquelle sont projetées soit des images illustrant les titres soit des extraits de clip.

L’ébouriffé « Ode to my Liver» démarre le show, suivi de « The Edge of the Quay » histoire de bien installer le public dans ses souliers, puis les titres du nouvel album et des deux précédents EP s’enchainent dans un premier set où Tedji d’Oligarshiiit et Loic de Norfolk viendront joindre leur voix et leur talent à ceux de Pat alias The Crook.
Le public découvre avec enthousiasme les compositions du groupe qui jalonnent ce nouvel album et chantent en cœur sur les titres déjà appréciés a plusieurs reprises comme le délirant « Down », diffusé par Oui Fm dans son BPI, et qui auparavant clôturait les shows.

Petite pause le temps de recharger les batteries, boire un coup et retour sur scène pour la deuxième partie du set.
De nouveau, les titres s’enchainent, l’énergie monte, et les 3 derniers invités se joignent a la fête : Max des Drunken, ainsi que Jules et Remila pour des interventions mi anglais mi français assez savoureuses je dois dire.
Une mention spéciale pour « I Lost My Faith» son ambiance de bar particulièrement réussie, suivi de « Wild Rover » des Pogues et la distribution de whisky au public (a consommer avec modération !)
Sans oublier, la reprise de « Killing in the Name » de Rage Against the Machine façon Crook c’est a dire avec violon et sonorité folk, une merveille.
Petit moment de calme avec deux titres extraits de l’album, « Kiss me on Sunday » et le sublime « Gone to Sea » qui je crois est mon préféré, car il me transporte sur les rives d’Irlande. Frissons garantis et superbe crescendo.
Le final de la soirée est magistral, sur le titre éponyme de l’album « Home at Last » où toute la salle reprend en cœur les lalalalala de Pat, ses Dylan’s et tout leurs invités.
Un beau concert qui en annonce bien d’autres tellement ce fut une réussite. Nul doute que les lalalala occupèrent longtemps les têtes du public, qui en demandait tant.

Set list

– Ode to My Liver
– The Edge of the Quay
– Torn Once More
– Get Away
– Far Away                   feat Tedji
– Baby I Don’t Care
– Down
– Galway Girl       feat Loic (Norfolk)
– Cold Heart Ballad
– Uptown
– Hope & Cry & Pray
– The Good, The Bad and The Bold
– One Last Honeymoon
– Premier Rendez-Vous          feat Jules
– Old Dan Tucker                feat Jules
– Lost Lullaby
– I Lost my Faith
– Wild Rover              feat Max (The Drunken Lazy Bastards)
– Not For Me
– Remicrook                 feat Remila
– Irlande
– Killing In The Name
– Kiss Me On Sunday
– Gone to sea
– Home at last              feat all

Live Report : 2014-03 JOE BONAMASSA – Grand Rex Paris

En ce début de printemps c’est du blues, du vrai, du qui sent l’Amérique et les guitares qui pleurent leur mère, que les spectateurs du Grand Rex sont venus chercher sur les Grands Boulevards parisiens.
Et ils en ont eu pour leur argent pendant deux soirs les 3 et 4 mars dernier. En effet, avec des places à l’orchestre a quasi 100€, il fallait être motivé par la visite du grand bluesman qu’est Joe Bonamassa.
Du grand, du bon, du beau pour un set divisé en deux parties bien distinctes, l’une acoustique et l’autre électrique, pour un show total d’environ 2h15.

Le set acoustique, ambiance fond de bar américain m’a totalement convaincu par la qualité du son et la perfection du jeu de ces musiciens de grande classe qui entourent le maitre Joe. Un moment de perfection et de pure décontraction qui va bien avec la configuration de la salle, le public confortablement installé dans son siège.
Voilà, ça c’est dit. Mais bon va-t’on au concert pour ça ?
Moi je dis non. Je vais au concert pour l’ambiance et parfois la folie qui gagne le public face a leur idole, pas pour regarder un DVD dans mon canapé même avec le son très fort et une image panoramique 3D.
Passons sur ce point pour l’instant, la version acoustique justifiant cette ambiance même si c’eut été probablement plus intéressant dans l’intimité d’un club.

Petit entracte, le temps de boire un coup, faire le vide et brancher les instruments dans le but d’électrifier la salle et nous voilà repartis avec un Joe Bonamassa en smoking, lunettes sombres et chaussures rouges, la grande classe façon « what else ! ».
La formation est bien différente du set acoustique, fini le violon et la vielle, bonjour la bonne vieille guitare basse, la batterie qui tape dure soutenue par les percussions, le clavier qui éclaircit tout ça et la guitare de notre ami Joe qui pleure a grosse larmes.
Cette fois-ci on ne plaisante plus, c’est un grand show que nous propose le virtuose du soir, servi par un gros son parfois douteux d’ailleurs. D’où je suis, la voix, pourtant parfaitement posée et percutante, de mister Bonamassa se perd de temps à autre dans un brouhaha pas très agréable pour mes oreilles.
C’est à ce moment là aussi que je regrette la distance installée entre Joe et son public. Peu de communication avec la salle, il fait le job, le fait excellemment bien mais bon, le DVD continue de tourner, la salle restant également sagement assise dans son canapé.
Mais qu’importe, le show est à la hauteur des espérances, une succession de morceaux blues tantôt hargneux, tantôt nostalgique, tantôt séducteur mais toujours très mélodiques et cette guitare envoutante, voir entêtante qui nous sert de superbes envolées comme on les aime.
Ce mec est l’un des plus doués de sa génération, de la trempe des guitar heros façon Gary Moore sans jamais démériter coté chant de sa voix chaude et charmeuse.
Ecoutez Midnight Blues ou Driving Towards the Daylight et vous comprendrez ce que je veux dire.
Rendons hommage également aux musiciens qui l’accompagnent, qui mettent leurs grandes expériences aux bons services du maitre.
Pour le rappel, les spectateurs à 100€ finissent enfin par se lever et se presser au pied de la scène pour brandir leur smartphone sous le nez d’un Joe simplement éclairé d’une lumière blanche et penché sur sa six cordes pour un Django tout en délicatesse, avant un final crescendo et qui réveillera enfin la salle.

Coté photo, la règle était de ne pas quitter les cotés de la salle sans jamais s’approcher à moins de 10m de la scène, dommage mais on finit toujours par s’en sortir quand même.

Bon qu’est-ce que je mets comme DVD maintenant ?

Setlist Acoustique

Woke Up Dreaming
Seagull
Jelly Roll
Black Lung Heartache
Around the Bend
Jockey Full of Bourbon
Stones In My Passway
Ball Peen Hammer
Athens to Athens

Setlist Electrique

Dust Bowl
Hey Baby
Oh Beautiful
Who’s Been Talking
Midnight Blues
Driving Towards the Daylight
Slow Train
Love Ain’t A Love Song
Sloe Gin
Ballad of John Henry
Django
Mountain Time